Concours d’éloquence 2017 au barreau de la Charente
mercredi 08 février 2017Concours d’éloquence des avocats du barreau de la Charente
Mardi 7 février 2017, s’est tenue une audience un peu particulière au tribunal de grande instance d’Angoulême. Alors que la plaidoirie n’est plus à la mode, à l’heure de la déjudiciarisation, et du renforcement de l’écrit dans les procédures judiciaires, les jeunes charentais se présentent en résistants, et font preuve d’une grande éloquence pour tenter de convaincre un jury composé de magistrats, d’avocats, d’enseignants et de représentants du département.
Le concours d’éloquence organisé en partenariat entre les avocats du barreau de la Charente et le centre universitaire de la Charente a donné l’occasion aux candidats de s’affronter sur des sujets tels que : Est-ce que voter c’est se « Trumper » ; Le Cuba rend-il fidèle ? ; Claude François est-il toujours branché ?
Un concours de haut niveau, au cours duquel les étudiants du centre universitaire de la Charente n’ont pas hésité à donner à leur auditoire des sujets de réflexion. Des questions pertinentes sur la démocratie : Peut-on se tromper en votant ? Ou bien se fait-on tromper. Sujet actif ou passif … telle est la question. Parce que l’important n’est peut être pas toujours de participer.
Quant à savoir si Claude François était un mec branché ou non, et bien la question n’est toujours pas tranchée. Quoi que pour Nicolas MIRBA, il soit nécessaire de remettre au courant l’auditoire sur cette vie courte, mais éternelle. Oui, la vie ne tient qu’à un fil, mais ne faut-il pas être quelque peu déphasé pour mettre ses doigts dans la prise ? Il faut dire qu’à l’époque, la nouvelle avait eu l’effet d’une douche froide.
Des candidats aussi disjonctés les uns que les autres donc, qui ont permis au public venu en nombre de toucher du doigt des questions qui ne se posaient pas toujours.
Préparation collective des étudiants en droit du centre universitaire de la Charente
Les lauréats de cet exercice difficile ont été madame Lise BARBARIN et monsieur Nicolas MIRBA. Ils ont rappelé, au titre de leurs remerciements, que la préparation de ce concours avait été collective, puisque si à la fin il ne devait en rester que deux, c’était bien en équipe qu’ils avaient pu préparer ce travail de qualité.
Monsieur Jean-Michel GROSSIAS, en sa qualité de bâtonnier de l’ordre des avocats du barreau de la Charente s’est saisi de cette remarque pour féliciter tous les participants : si l’exercice supposait nécessairement la désignation de vainqueurs, le plus important était de s’être essayé à cet exercice difficile, et d’y avoir travaillé ensemble.
L’expérience acquise dès les premières années de leurs études de droit sera précieuse pour leur permettre de se démarquer en temps utile.
Ce moment, qui pour certains était une première, s’est terminé de manière conviviale et informelle. L’occasion pour ces jeunes gens de partager quelques souvenirs d’audience avec des avocats chaleureusement généreux en anecdotes croustillantes.